Le mauvais film des Hornets à Cannes : « On fait presque deux non matchs »
Grégory Verscheure n’a pas reconnu son équipe lors des deux défaites en moins de 24 heures encaissées ce week-end par les filles du CMVB face à Cannes (3-0) et Mandelieu La Napoule (3-2). Les Hornets ne pourront pas faire mieux que 4e de leur poule B de N2 cette saison
Les fiches
(samedi) À Cannes La Bocca (Palais des Victoires), Racing Club de Cannes 2 CFC bat Castres Massaguel Volley-Ball 3 à 0 : 25-13 (22’), 25-16 (21’), 25-19 (23’). Spectateurs : 50 environ. Arbitres : MM. Kokou-Guillaume Assogba et Fahim Mameri.
L’équipe du CMVB : Luawé Tangopi, Elisa Palau, Laure Salvage (cap.), Andrea Redondo-Ruiz, Margot Hinderschid, Mayara Lemouzy ; puis Adèle Pélissou, Lou Daniel, Léa Lebrun, Diane Picard, Laura Wierre. Entraîneur : Grégory Verscheure, assisté de Fabrice Boëm.
(dimanche) À Mandelieu La Napoule (gymnase des Mimosas), Mandelieu La Napoule bat Castres Massaguel Volley-Ball 3 à 2 : 25-10 (19’), 25-12 (20’), 20-25 (26’), 29-31 (35’), 15-10 (17’). Spectateurs : 50 environ. Arbitres : MM. Kokou-Guillaume Assogba et Cédric Vermande.
L’équipe du CMVB : Elisa Palau, Laure Salvage (cap.), Andrea Redondo-Ruiz, Margot Hinderschid, Mayara Lemouzy, Luawé Tangopi ; puis Adèle Pélissou, Lou Daniel, Léa Lebrun, Diane Picard, Laura Wierre. Entraîneur : Grégory Verscheure, assisté de Fabrice Boëm.
Vous revenez avec 1 point seulement de ce week-end avec deux matchs sur la Côté d’Azur. Quel bilan dressez-vous ?
Le bilan est clairement négatif. On fait presque deux non matchs. On n’a pas donné ce qu’on aurait dû donner durant ce week-end. On ne s’est pas fait plaisir et on est passé à deux doigts de repartir sans rien. Je ne sais pas où on était, mais on n’était pas à Cannes ! Avec ces deux défaites, on a définitivement dit adieu au podium avant la dernière journée. Mathématiquement, on finira 4e de cette poule.
Le premier match samedi contre Cannes (3-0) a été expéditif en à peine plus d’une heure. Que s’est-il passé ?
Les Cannoises ont encore progressé par rapport au match aller. On savait que ça allait être dur, mais on n’a pas du tout répondu présent. Tout le monde était résigné dès le départ, au bout de 20 points elles n’y croyaient déjà plus. On a tenu jusqu’au milieu du deuxième set et puis le niveau physique a fait la différence. Je tente un ou deux trucs et je fais tourner l’effectif, à la fois pour préserver les filles pour le lendemain et pour concerner tout le monde. Ça ne se jouait pas sur la stratégie, les Cannoises étaient vraiment au-dessus. Il y avait une classe d’écart.
Sur le papier, le second match du dimanche face à Mandelieu La Napoule semblait plus à votre portée…
On savait que ce ne serait pas facile non plus. Mais on est complètement aux abonnés absents sur les deux premiers sets. Je ne sais pas où on avait la tête, mais en tout cas pas au match… On a mis plus de deux sets à se mettre dans le match et on a toujours été dans la réaction. À partir du troisième set, on a commencé à être plus agressif, à vouloir jouer au ballon et tout se joue au début du tie-break. Après, c’est trop tard.
Comment expliquez-vous que l’équipe passe à ce point à côté de son match ?
Je n’arrive pas à trouver d’explication… On avait bien préparé ce déplacement, il y avait une super ambiance dans le groupe, et une fois sur le terrain c’est l’incompréhension totale. Ce n’était pas du tout la même équipe que lors des deux derniers matchs. Je n’ai pas reconnu les filles sur le terrain. Je ne sais pas ce qui se passe dans leurs têtes. Et quand je les ai un peu secouées, elles m’ont dit qu’elles ne se reconnaissaient pas non plus. Le seul point positif est que Lou Daniel et Léa Lebrun font de supers rentrées.
Comment pouvez-vous remobiliser les troupes pour le dernier match ce samedi 3 mai (20 h 30) contre Le Haillan ?
Il faut se dire qu’il ne nous reste qu’un match et qu’on ne peut pas rester sur la copie rendue ce week-end. On va se remobiliser à l’entraînement, il faut une prise de conscience. On ne peut pas rester sur une note négative, on doit terminer la saison en beauté, en se faisant plaisir. Et surtout, on doit montrer un autre visage. Ce n’était pas nous à Cannes.
À l’heure du bilan, quel goût vous laissera cette 4e place qui est, malgré tout, un résultat historique pour les Hornets ?
Même si on visait plus haut en début de saison, on ne peut pas parler d’échec. Au final, on est à notre place. Il y a devant nous les deux monstres, Monaco et Cannes. Et on paye notre inconstance sur la saison. À chaque fois qu’on devait faire un résultat, on n’a pas répondu présent. C’est le regret que j’ai. Mais cette 4e place n’est pas un échec.