Affiche finales Masters
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10 juin 2024

Grégory Verscheure et les « Barjots » du CMVB veulent garder la coupe à la maison

Le Castres Massaguel Volley-Ball accueille les 15 et 16 juin les finales de la Coupe de France Masters réservées aux +35 ans et +45 ans filles, et aux +40 ans et +50 ans garçons. Cheville ouvrière de cette organisation au Cosec de Lameilhé, ainsi que dans les gymnases de la Borde-Basse et du Travet, Grégory Verscheure sera aussi sur le terrain pour tenter de conserver le titre décroché l’année dernière à Laval

Equipe Masters garçons CMVB

L’équipe du CMVB sur la photo : (accroupis de g. à d.) Francis Fernandez, Sébastien At, Éric Arjona ; (derrière de g. à d.) Olivier Merlhe, Grégory Verscheure, Laurent Chanut (manque sur la photo Christophe Patte).

 

Deux jours de compétition pour des vétérans de plus de 35 ans à plus de 50 ans, 35 équipes de 6 joueurs venues de toute la France, 88 matches sur 3 sites (Cosec René-Ferran, gymnases de la Borde-Basse et du Travet) et à l'arrivée il n'y aura que 4 vainqueurs ! Le Castres Massaguel Volley-Ball reçoit ces 15 et 16 juin les finales de la Coupe de France Masters. L'occasion d'une grande fête du volley, mais aussi de retrouver les sensations de la compétition pour Grégory Verscheure qui compte bien soulever à nouveau le trophée.

Deux ans après le Final Four de Nationale 3 féminines soldé par le titre de vice-championnes de France des Hornets, le CMVB organise les finales de la Coupe de France Masters. De quoi s’agit-il exactement ?

C’est une Coupe de France organisée pour des joueurs catégorie Masters, c’est-à-dire plus de 40 ans ou plus de 50 ans chez les garçons, et plus de 35 ans ou plus de 45 ans chez les filles. Familièrement, on pourrait dire que ce sont des vétérans qui ne se prennent pas au sérieux mais qui jouent sérieusement. La formule est faite pour que ce ne soit pas trop chronophage. Il n’y a que trois plateaux dans la saison, plus une phase finale. L’idée est de se retrouver et de passer un moment convivial. Pour ceux qui ont déjà joué ensemble avant, c’est aussi l’occasion de retrouver ces sensations. Et en même temps, l’objectif est de se remettre dans l’esprit de compétition parce qu’au final il y a quand même un titre à aller chercher au bout.

Justement, le CMVB est tenant du titre décroché l’année dernière à Laval chez les +40 ans. Que représente ce trophée dans votre carrière ?

Dans ma petite carrière, l’important était surtout de gagner un trophée avec ceux aux côtés de qui j’avais débuté le volley. C’est avec eux que j’ai commencé à jouer, c’est avec eux qu’on a perdu notre première finale à l’époque avec le CVBC à Avignon en Pro B. Ça avait été une grosse déception à l’issue de gros matches. Et puis ce sont des joueurs qui n’avaient ensuite jamais eu de titre de champion de France. Du coup, l’année dernière, les émotions ont été démultipliées. Se retrouver plus de vingt ans après pour aller chercher un titre ensemble, c’était hallucinant.

Vous avez tenu à organiser ces phases finales à domicile. Le défi est-il plus sportif ou plus logistique ?

Le défi sportif est bien réel. N’importe où se seraient déroulées ces finales de Coupe de France, on aurait défendu notre titre bec et ongles. Et il y a aussi une équipe féminine du CMVB qui tentera de briller en +35 ans. Mais c’est aussi un défi logistique parce qu’en tant qu’organisateur je sais exactement dans quoi on s’est embarqué. Ça prend pas mal de temps, il y a beaucoup de choses à gérer et le club s’est mobilisé. Il y a beaucoup de gens qui nous ont suivis depuis qu’on joue au volley. C’est aussi un gros défi de faire tout ça devant eux. Pour nous, c’est vraiment quelque chose qu’on tenait à faire.

Est-ce aussi l’occasion de retrouver les sensations de la compétition pour tous ces quadragénaires ?

C’est sûr qu’il y a quand même cet aspect compétitif que certains ont plus que d’autres. Notamment nous, au CMVB, ça nous fait du bien justement de nous retrouver dans cet esprit-là. On a toujours aimé jouer avec cet esprit de compétiteurs, ça a toujours été une grosse émulation. C’est ce qui nous manque depuis des années, donc c’est vraiment ce qu’il nous faut. On n’aime pas spécialement perdre, comme tous les compétiteurs en général. Mais en plus, on aime se retrouver ensemble sur ce genre d’état d’esprit où on veut donner le meilleur de nous-mêmes pour gagner. C’est vraiment aussi ce pour quoi on se rassemble tous.

Concrètement, à quoi va ressembler cette équipe du CMVB ?

Elle est un mélange entre les années 90 pour certains, les années 2000 pour d’autres, et même les années 2010 pour d’autres encore. La grosse majorité, j’ai commencé avec eux à la fin des années 90. C’est le cas de Laurent Chanut, Éric Arjona, Francis Fernandez, Olivier Merlhe et Christophe Ricard que je n’oublie pas, même si malheureusement il ne pourra pas être à nos côtés cette fois. Après être parti jouer ailleurs, j’ai rejoué avec Olivier, Laurent, Éric et Christophe dans les années 2000 quand je suis revenu sur Castres. Et puis il y a la troisième époque avec Éric, Olivier et Sébastien At où on a eu le dernier titre de champion de France il y a douze ans en Nationale 2. On a un peu traversé les époques tous ensemble, avec des collectifs différents à chaque fois, mais on était tout le temps ensemble.

L’objectif sur cette compétition est-il d’abord de passer un bon week-end ou de garder la coupe à la maison avant tout ?

Question compliquée (rires)... Le premier objectif est de garder la coupe. Et tant pis si on passe un mauvais week-end, ce n’est pas grave du moment qu’on garde la coupe ! C’est vraiment l’objectif premier. Mais après, connaissant ceux avec qui je suis, je sais qu’on passera un bon week-end. Étant au coeur de l’organisation, je sais aussi que le week-end va super bien se passer. Donc normalement, il y aura les deux !

Equipe Masters filles CMVB